La grande aventure du thé

Avant d’infuser tranquillement dans votre tasse, votre thé préféré a poussé, il a voyagé, il s’est bonifié, il s’est oxydé, il a été trié, sélectionné, séché, découpé, tamisé et parfois torréfié rien que pour vous. On vous raconte tout sur la fabrication du thé…

Thés Bios des marmottes

Il était une fois, un arbuste sacré, le théier.

De la Chine au Kenya en passant par l’Inde, le Sri Lanka ou encore la Turquie on se mit à le cultiver pour ses feuilles réputées. Sa culture ressemble à une forêt composée de milliers de petits arbres touffus qui ne dépassent pas 1m50.

Chouchoutés pour favoriser la croissance des bourgeons, les théiers sont taillés pour rester des arbustes motivés ! Pour devenir le roi de cette forêt miniature, le théier a aussi besoin de chaleur, d’humidité, d’altitude, de lumière et d’un sol meuble et profond en pente douce.

Silence, ça pousse !

Le théier est une école de patience. Pour en récolter les feuilles, il faut attendre 4 années, pendant lesquelles le plan de thé sera choyé.

Au bout de 5 ans, ça y est : on peut enfin en récolter à la main les jeunes pousses.

Enroulées sur elles-mêmes, ces petites feuilles de thé sont sans doute loin d’imaginer leur destin parfumé.

Place ensuite à ce qu’on appelle le flétrissage des feuilles de thé : étalées sur des claies, elles vont pouvoir commencer de sécher gentiment à l’air libre.

En fonction du type de thé, cette étape sera plus ou moins longue : ainsi pour les thés dits oxydés (noirs, rouges ou oolongs), le flétrissage sera plus long que pour les thés verts.

Ça roule pour le thé !

Une fois séchées, les feuilles de thé sont roulées. Objectif ? Réveiller le thé pour faciliter son oxydation. Ce contact avec l’oxygène, c’est un peu ce qui fait la singularité du thé noir : sans cette étape clé, le thé ne dévoilera pas tous les arômes qu’on lui connait.

Pour les thés verts et les thés blancs, on sautera cette étape pour passer directement à la case séchage.

Pour stopper leur oxydation au moment opportun, les feuilles de thé sont en effet séchées : pour être au top de leur forme et de leurs arômes, elles doivent ne conserver que 2 ou 3% d’eau.

Pour y parvenir, il existe plusieurs méthodes : un bain de soleil, en mode farnienté, ou un séchage mécanique avec un ventilo qui diffuse de l’air chaud, en mode tempête de foehn !

Le thé voyage depuis l’Antiquité

Consommé depuis la fin de l’Antiquité sur le continent asiatique, le thé a pris l’habitude de voyager.

En Europe, il débarque à la Renaissance sur la table de nos voisins anglais avant de conquérir les Etats-Unis puis la Russie.

Comme le monde entier en raffole, sa culture s’étend, ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir l’embarras du choix.

Chez Les 2 Marmottes, on sélectionne nos feuilles de thé bio, directement dans les plantations pour être sûrs et certains d’avoir du thé top niveau.

Triées sur le volet, contrôlées à plusieurs reprises, les feuilles de thé noir et de thé vert rejoignent notre atelier de Bons en Chablais.

Mais leur voyage ne s’arrête pas là ! En véritables créateurs de thés, nos maîtres-infuseurs vont venir ajouter leur grain de sel…

Des fleurs, des fruits, des pétales, des plantes : ils vont composer dans notre atelier, toutes les recettes de thés Les 2 Marmottes. Une fois en sachet, et en boîte, elles n’auront plus qu’à rejoindre votre mug préféré !

Pour garder toutes ses qualités à votre thé de prédilection, il ne vous restera qu'à suivre ces conseils pour conserver le thé